Oh non, mon binôme démissionne… !

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01 juin 2015 – Supplément Business des Echos. Page 09

LA CHRONIQUE de Éléna Fourès,

Les conseils d’Éléna Fourès, expert en leadership et multiculturalité, du cabinet IDEM PER IDEM.

Le binôme avec lequel vous vous entendez tellement bien démissionne. Vous appréhendez pour la suite et vous demandez comment réagir ? L’impression de ne pas maîtriser les choses et de subir creuse votre ressenti d’insécurité. Câblé(e) en mode « procédure », vous vivez chaque changement comme un bouleversement pénible : à peine un état d’équilibre est atteint, qu’il est aussitôt bouleversé. Le choque est aggravé par le fait que vous ne l’avez pas prévu. Or il faut toujours prévoir que tout peut changer à tout moment et se répéter : « Quoi qu’il arrive, je ferai de mon mieux ». Ce mantra de leadership sous-entend un principe de réalité, l’acceptation raisonnable de changement et la confiance saine en sa propre capacité de l’affronter. Ainsi devient-on l’acteur de sa vie et non victime de circonstances.
La seule façon de gérer le changement, c’est de prendre la posture de leader : agir au lieu de réagir.
Vous semblez imaginer le pire – le verre à moitié vide – au lieu du meilleur. Ce mal français des esprits brillants mais dépourvus d’optimisme vous aspire dans le tunnel de catastrophes imaginaires. Moral « à zéro » garanti, conformément aux lois de Murphy !

A FAIRE A NE PAS FAIRE
01/ Regardez les comédies musicales
Il faut apprendre à voir le verre à moitié plein. Rechargez vos batteries d’énergie positive et apprenez à voir la vie en rose. Les Tibétains disent que la vie est une bonne mère qui vous porte et vous apprend à vous faire confiance.

02 / Carpe diem»
Au lieu de ressasser, concentrez-vous sur les moments de bonheur pour jouir de l’instant présent, à l’instar des sages orientaux.

03/ Renoncer à l’idée que l’unité c’est deux
Se suffire à soi-même ne signifie pas être suffisant, mais ne pas chercher à se faire compléter par l’autre. Exister par soi-même guérit du sentiment d’être trahi(e) ou abandonné(e) par votre binôme démissionnaire…

01/ Se reposer sur ses lauriers
Inutile de nier le changement à venir et de faire l’autruche, la tête dans le sable.

02/ Chercher le confort
Vouloir à tout prix le confort qui représente la stabilité est à peu près aussi réaliste que vouloir 12 mois de mai dans l’année. Derrière la quête du confort se cache la manie de tout contrôler, doublée de manque de confiance récurrent.

03/ Se faire peur en imaginant des malheurs
Pourquoi les films d’horreur ont-ils une telle côte ? Ils procurent, curieusement, un sentiment de sécurité. Comparé à leur univers, le nôtre nous apparaît confortable et douillet. Cette distorsion de perception risque d’altérer votre jugement.

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